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Opus Dei - Page 3

  • 16 février

    medium_Josemaria.Brafa1972.jpg16 février 1932 : Je suis assez enrhumé depuis quelques jours, et cela a permis à mon manque de générosité envers mon Dieu de se manifester par un relâchement dans ma prière et dans les mille petites choses qu'un enfant, et qui plus est un enfant-âne, peut chaque jour offrir à son Maître. Je m'en étais déjà aperçu et je voyais bien que je remettais à plus tard certaines résolutions d'accorder plus d'intérêt et de temps à mes pratiques de piété, mais je me rassurais en me disant : plus tard, quand tu iras mieux, lorsque la situation financière des tiens s'arrangera... alors ! - Et aujourd'hui, après avoir distribué la sainte communion aux religieuses, avant la sainte Messe, j'ai dit à Jésus ce que je lui dis tant et tan de fois, jour et nuit : (...) "Je t'aime plus que celles-ci." Immédiatement, et sans bruit de paroles, j'ai entendu : "Les œuvres sont amour, et non les beaux discours." Sur-le-champ, j'ai nettement perçu mon grand manque de générosité, et j'ai repensé à de nombreux détails, insoupçonnés, auxquels je n'avais pas donné d'importance, qui m'ont fait vivement comprendre mon manque de générosité. Jésus ! Aide-moi et que ton petit âne soit vraiment généreux. Des œuvres ! des œuvres !

    Saint Josémaria, <em>Cahiers</em>, n° 606, 16 février 1932, cité par A. Vazquez de Prada, <em>Le fondateur de l'Opus Dei. Vie de Josémaria Escriva</em>, vol. I, Paris-Montréal, 2001, p. 414.



  • 14 février, date de fondation dans l'Opus Dei

    La sainte Mère Thérèse reconnaît, au chapitre 2 desmedium_Josemaria6.jpg <em>Fondations</em>, qu'une manifestation de la Toute-Puissance divine est de donner de l'audace à des personnes faibles pour qu'elles réussissent de grandes choses à son service. Je souscris à l'audace et à la faiblesse... 2 octobre 1928 - 14 février 1930. (dates de fondation de l'Opus Dei)

    Cité par F. Gondrand, <em>Au pas de Dieu. Josémaria Escriva de Balaguer fondateur de l'Opus Dei</em>, Paris, 1982, p. 69.

  • 7 février

    medium_JCcharpentier.gifAvant de commencer à travailler, place un crucifix sur la table ou près de tes instruments de travail. De temps en temps, jette-lui un coup d’œil... Quand tu sentiras venir la fatigue, ton regard se tournera vers Jésus, et tu retrouveras des forces nouvelles pour persévérer dans ton effort.

    Car ce crucifix est plus que le portrait d’un être cher — les parents, les enfants, la femme, la fiancée. Il est tout : ton Père, ton Frère, ton Ami, ton Dieu, et l’Amour de tes amours.

     
    Saint Josémaria, Chemin de Croix, 11ème station.
     

  • 28 février

    J’ai très souvent répété ce vers de l’hymne eucharistique : <em>peto quod petivit latro pœnitens</em>, et je m’émeus toujours : demander, comme le larron repenti ! Il a reconnu que lui méritait bien ce châtiment atroce... Et un seul mot lui a suffi pour ravir le cœur du Christ et ainsi <em>s’ouvrir</em>les portes du Ciel.

     

    Saint Josémaria, Chemin de Croix, 12ème station, point n° 4.

  • 28 février

    J’ai très souvent répété ce vers de l’hymne eucharistique : <em>peto quod petivit latro pœnitens</em>, et je m’émeus toujours : demander, comme le larron repenti ! Il a reconnu que lui méritait bien ce châtiment atroce... Et un seul mot lui a suffi pour ravir le cœur du Christ et ainsi <em>s’ouvrir</em>les portes du Ciel.

     

    Saint Josémaria, Chemin de Croix, 12ème station, point n° 4.

  • 28 février

    medium_Confession.jpg
    J’ai très souvent répété ce vers de l’hymne eucharistique : <em>peto
    quod petivit latro pœnitens</em>, et je m’émeus toujours : demander, comme le larron repenti ! Il a reconnu que lui méritait bien ce châtiment atroce... Et un seul mot lui a suffi pour ravir le cœur du Christ et ainsi <em>s’ouvrir</em>les portes du Ciel.

     

    Saint Josémaria, Chemin de Croix, 12ème station, point n° 4.


  • 9 janvier

    Le travail naît de l’amour, manifeste l’amour et s’ordonne à l’amour. Nous reconnaissons Dieu, non seulement dans le spectacle que nous offre la nature, mais aussi dans l’expérience de notre travail et de notre effort. Le travail est ainsi prière, action de grâces, parce que nous savons que c’est Dieu qui nous a placés sur terre, nous savons qu’Il nous aime et que nous sommes les héritiers de ses promesses.

     

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 48. 

  • Un article sur l'Opus Dei

    Le dernier numéro de la revue de droit canonique Studia Canonica 39 (2005), p. 129-145, publie sous ma signature un article sur « Le peuple propre de la prélature de l’Opus Dei ».
    Studia Canonica est édité par la Faculté de droit canonique de l’Université Saint-Paul, à Ottawa (Canada).

    Voici le résumé de l’article en question :

    La division de l’article est la suivante (la rédaction de la revue a modifié la presentation matérielle de la division interne de l'article) :

    Introduction

    I. Le presbytérium de la prélature de l’Opus Dei

    A) La mission canonique du clergé de la prélature de l’Opus Dei

    B) Le presbytérium de la prélature de l’Opus Dei

    II. Les fidèles laïcs de la prélature de l’Opus Dei

    A) L’appartenance des laïcs à l’Opus Dei

    B) La juridiction envers les fidèles laïcs de l’Opus Dei

    Conclusion

  • L'Opus Dei : les objectifs

    Selon son fondateur, saint Josémaria Escriva, « l’Opus Dei propose d’encourager des gens qui appartiennent à toutes les classes de la société à vivre la plénitude de la vie chrétienne au sein du monde » (Entretiens avec Monseigneur Escriva, n°24). Comme je l’ai écrit dans mon « Que sais-je ? » consacré à L’Opus Dei, « la mission de l’Opus Dei consiste à collaborer à la mission d’évangélisation de l’Église, en promouvant parmi des chrétiens de toute condition une vie pleinement cohérente avec la foi, dans les circonstances ordinaires de l’existence, en particulier par la sanctification du travail. L’Opus Dei se propose donc d’aider à transformer le travail et toute tâche en prière, moyen et occasion d’apostolat, de parler de Dieu aux autres, et à l’accomplir avec la plus grande perfection possible ». Le fondateur a expliqué à un journaliste que l’activité principale de l’Opus Dei consiste à « donner à ses membres, et aux personnes qui le désirent, les moyens spirituels nécessaires pour vivre dans le monde en bons chrétiens » (Entretiens avec Monseigneur Escriva, n° 27) ».

    L’objectif est donc d’ordre spirituel et se borne pleinement à cet aspect.

    Autrement dit, l’action de l’Opus Dei consiste à rappeler aux chrétiens qu’ils sont appelés à se sanctifier et témoigner de leur foi dans leur vie courante de travail, de famille, de loisirs, de relations sociales, etc., et à leur fournir les moyens spirituels et la formation doctrinale leur permettant d’y arriver.

    Le reste, tout le reste, c’est-à-dire les options familiales, professionnelles, sociales, politiques, éthiques, culturelles ou autres, sont du ressort de la liberté de chacun, sous son entière responsabilité. Il n’appartient pas à la Prélature de l’Opus Dei ni à ses dirigeants de donner quelque consigne que ce soit dans ce domaine, en dehors du fait de rappeler l’enseignement de l’Église.

    Attribuer à l’Opus Dei les activités de citoyens courants qui en font partie n’a pas plus de sens que de les attribuer au diocèse auquel ils appartiennent aussi ou, de façon plus générale, à l’Église catholique.

  • 17 mai

    17 mai 1992 : béatification de Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei

    Josémaria Escriva avait pris pour devise de sa vie : « Me cacher et disparaître, afin que Jésus seul brille. » Celui qui se sait un instrument entre les mains de Dieu n’est habité que par le désir de ne pas entraver l’action de Dieu.
    Saint Jean-Baptiste reconnaît sans peine qu’il doit s’effacer devant son cousin Jésus de Nazareth : « Lui, il faut qu’il croisse, et moi, que je diminue » (Jean 3, 30).
    La Vierge Marie découvre que le Seigneur a fait pour elle « de grandes choses », car « il a jeté les yeux sur son humble servante » (Luc 1, 49.48).
    L’humilité est la vertu fondamentale qui sert de socle à toutes les autres vertus et, surtout, qui ne fait pas barrage à l’action de la grâce dans l’âme. « Toutes les générations à venir me diront bienheureuse », prophétise Marie (Luc 1, 48). En effet, la Sainte Vierge se présente à nous comme le modèle de l’imitation du Christ.
    J’ai entendu plus d’une fois saint Josémaria dire qu’il n’était rien, ne valait rien, ne pouvait rien, mais qu’il se savait enfant de Dieu, ce qui changeait tout. « C’est vrai : financièrement parlant, tu es un zéro…, par ton rang social, un autre zéro…, et un autre par tes vertus, et un autre par ton talent…
    Mais, à gauche de tous ces zéros, il y a le Christ… Et cela fait un chiffre incommensurable ! » (saint Josémaria, Chemin, n° 473).
    On ne pouvait s’empêcher de penser à cela, tout en rendant grâce à Dieu, en voyant la foule qui remplissait la place Saint-Pierre quand le pape Jean-Paul II a prononcé la formule de béatification de Josémaria Escriva, l’élevant ainsi aux autels : « Nous, selon le désir de nos frères Camilllo Ruini, notre vicaire pour la ville de Rome, Pietro Giacomo Nonis, évêque de Vicenza, de beaucoup d’autres Frères dans l’Épiscopat et de nombreux fidèles, après avoir entendu l’avis de la Congrégation pour la Cause des saints, déclarons, avec notre Autorité Apostolique, que les Vénérables Serviteurs de Dieu Josémaria Escriva de Balaguer, prêtre, Fondateur de l’Opus Dei, et Giuseppina Bakhita, vierge, fille de la Charité, Canosienne, seront dorénavant appelés Bienheureux, et que l’on peut célébrer leur fête, aux lieux et selon les règles établies par le droit, chaque année, le jour de leur naissance au ciel : le 26 juin pour Josémaria Escriva de Balaguer… »
    Le 6 octobre 2002, Josémaria Escriva a été inscrit au calendrier des saints par le pape Jean-Paul II, au cours de la cérémonie de canonisation qui s’est déroulée place Saint-Pierre, à Rome.